Table Ronde I : « La croissance inclusive et Les défis à relever pour l’Afrique »

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La croissance inclusive

Les défis à relever pour l’Afrique

Trust Africa vous présente sa première table ronde qui se tiendra

le 19 novembre 2015  de 16h à 20h au 7-11 avenue des chasseurs 75017 PARIS.

À cette occasion nous aurons l’honneur d’accueillir trois invités d’exception:

  • Stéphane GOMPERTZ, ambassadeur itinérant climat pour l’Afrique 
  • Liévin FEHILO, président du Think-Tank CHERPAA
  • Bruno POISSON, consultant international 

Pour ce premier événement nous parlerons de l’avenir de l’Afrique autour du thème suivant : 

« La croissance inclusive, les défis à relever pour l’Afrique »

Les étudiants en relations internationales exposeront une analyse répondant aux problématiques suivantes : 

  • Le réchauffement climatique : la COP 21, opportunité ou barrière pour les pays africains ?
  • La bonne gouvernance en Afrique : la clé du développement ? 
  • Comment penser le développement de l’économie africaine par les Africains ?

Suite auxquelles les intervenants apporteront leurs points de vue en tant que spécialistes et répondront aux questions du public. 

L’événement est ouvert à tous à la limite des places disponibles.
Merci de vous inscrire par mail : trustafrica@outlook.fr

« Qu’est-ce que la croissance inclusive »

La croissance inclusive se définit par une croissance englobante offrant des possibilités de développement socio-économique au plus grand nombre d’individus. C’est une croissance de qualité, génératrice d’emplois et qui réduit les inégalités en relevant les niveaux de vie.

Selon la Banque Mondiale

« La croissance inclusive désigne le rythme et le schéma de la croissance économique, concepts interdépendants et évalués simultanément. Selon l’approche de la Banque mondiale, une croissance économique forte est nécessaire pour réduire la pauvreté absolue. Néanmoins, pour que cette croissance soit durable, elle doit concerner un large éventail de secteurs et de vastes pans de la population active d’un pays. Cette définition implique l’existence d’un lien direct entre les déterminants microéconomiques et macroéconomiques de la croissance. De ce point de vue, la croissance inclusive met l’accent sur l’emploi productif, plutôt que sur l’emploi en soi ou la redistribution des revenus. La croissance de l’emploi résorbe le chômage et accroît les revenus, tandis que la croissance de la productivité peut augmenter le niveau de rémunération des salariés et des travailleurs indépendants.

L’approche de la Banque mondiale adopte une perspective à long terme et se préoccupe de croissance durable, dans laquelle l’inclusivité désigne l’égalité des chances en matière d’accès aux marchés, aux ressources et à un environnement réglementaire neutre pour les entreprises et les individus »

 ♦ Le profil de l’Afrique ♦

L’Afrique a connu ces dernières années une forte croissance économique particulièrement stable. Une évolution qui semble avoir fait de ce continent une destination favorable aux investissements. Pour autant, les enjeux de la réduction de la pauvreté et la lutte contre les inégalités semblent persister. On parle souvent d’une croissance africaine inéquitable et volatile mais ce paradoxe mérite certainement une meilleure compréhension.  En effet, de nombreuses études montrent que cette croissance n’est pas inclusive car elle ne génère pas d’emplois et reste concentrée dans certaines sphères, ce qui accentuerait toutes les formes d’inégalités. Parmi ces inégalités, on entendrait par exemple une production de richesse condensée dans des secteurs d’activités tels que la télécommunication, les ressources minières ou encore les services financiers. Autant d’activités qui ne concernent qu’une partie privilégiée de la population et négligent des secteurs clés tel que l’agriculture touchant une population plus pauvre, plus jeune et plus importante. 

De là, nous réalisons la nécessité d’améliorer la qualité de la croissance économique par le renforcement des indicateurs de développement humain, à savoir un meilleur accès aux soins, à l’éducation et à l’emploi. Cette croissance passe nécessairement par des activités à valeur ajoutée autour des matières premières et par une diversification vers l’industrie et les services. 

Le grand défi du continent africain pour les prochaines décennies consistera en la prise de responsabilités politique, économique et environnementale. Elle doit rendre son modèle de croissance plus inclusif, favorable à tous et durable grâce à des politiques adaptées à ses propres besoins. . 

*selon la Banque africaine de développement (BAD), les pays d’Afrique enregistrent parmi les plus fortes croissances économiques du monde (8,3 % pour la Côte d’Ivoire, 6,1 % pour le Nigeria, 10,3 % pour l’Ethiopie, 7,2 % en Tanzanie, 7 % au Rwanda).

 

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